Branche des industriels de Bâle
Par Robin Moschard
Connue au Locle dès la fin du XIVe s., la famille Sandoz s'est répandue dans toutes les Montagnes neuchâteloises, notamment à La Brévine et à Dombresson. Une branche anoblie a adopté au XVIIIe s. la variante orthographique Sandol. Afin de se distinguer les unes des autres, des branches prennent encore un nom composé de l'alliance comme celle de Jean-Henri Sandoz-Rollin (1698-1753) (en 1739), ou du lieu, suite à un partage : 3 frères donnèrent naissance à autant de rameaux : Ulrich Sandoz-Noiraigue (1682-1753), Jean-Jacques Sandoz-Travers (1684-1764) (en 1761), François Sandoz-Rosières (1692-1784) (en 1761).
La branche qui nous intéresse ici est originaire des Ponts-de-Martel (depuis le XVIIe s.), représentée surtout par des notables tels justiciers, secrétaires ou notaires. [DHBS]
I. Daniel SANDOZ. ° ca. 1675, fils de David ° ca. 1650.
11. David SANDOZ. ° 1702, [ ] le 04.05.1775 aux Ponts-de-Martel à 73 ans, justicier et notaire.
Nommé justicier le 26.02.1733, il prête serment au château de Neuchâtel. Pratique le notariat pendant plus de 40 ans, de 1733 à 1775. En 1742, il obtint la commission des registres de Jean-Frédéric Ducommun. En 1775, son fils Théodore obtint à son tour la même commission. Et le 18 mai 1766, on sait que les notaires Sandoz père et fils commettent un acte irrégulier.
oo le 29.11.1729 aux Ponts-de-Martel, avec Madeleine JORNOD, [ ] le 28.04.1767 y, fille de David.
Elle est la veuve de Nicolas MON(N)ARD. En 1741, elle et ses enfants passent un accord avec son second mari pour un partage de biens, pour la résignation d'une partie de maison proche du temple, un échange de terres, sous la houlette du notaire Jean-Frédéric Ducommun.